viernes, 18 de septiembre de 2009

QUELQUES FÊTES CELEBREES



LA FETE DES IGNAMES

L'igname, originaire du Ghana fut introduite en Côte d'Ivoire par le peuple Akan, lors de leur migration dans notre pays. C'est pendant la traversée de la grande forêt que le précieux légume leur fut le plus utile pour lutter contre la famine.
La fête de l’igname chez les Agni se déroule obligatoirement pendant une semaine anaan, c’est – à – dire une semaine sacrée et dure 3 jours, de Jeudi à Samedi. Aujourd’hui l'igname est fêtée aujourd'hui au mois de février par les 11 tribus Akan


POPO CARNAVAL

« POPO » (qui signifie « masque » en langue abouré).

Cette fête représente le devenu des enfants aux adultes.

Cette fête s’inscrit dans les mœurs des abouré qui, chaque année, pendant la période de pâques (avril).

Le « POPO CARNAVAL » qui commence un samedi, s’ouvre par une semaine commerciale accompagnée d’animations (match de football, représentations théâtrales, fanfare, danses folkloriques, etc.), suivie d’un défilé d’hommes masqués, ponctué de danses et de scènes burlesques.


LA FÊTE DU DIPRI

La fête du DIPRI a lieu en pays Abidji (SIKENSI)


Le Dipri est la commémoration du sacrifice de Bidyo, fils d'un paysan touché par la famine, qui sur les conseils d'un génie a découpé son fils en morceau avant de l'enterrer ; mais qu'elle ne fut pas sa surprise de découvrir au matin qu'un champ d'igname avait poussé à l'endroit même où il avait enterré son fils.





L'ABYSSA DES N'ZEMA
Danse sacrée, danse de purification, de retrouvailles et de pardon
L’Abyssa donne annuellement l’occasion au peuple Nzema de faire son auto-critique à travers des chansonniers qui louent les mérites et dénoncent en public les méfaits des membres de la société Nzema.


FETE DU 26 MARS

Le 20 mars , c'est une journée de fête et une occasion pour célébrer la langue française, ce lien qui unit non seulement les 170 millions de locuteurs recensés de par le monde, mais aussi les 500 millions de personnes qui vivent dans les 56 Etats et gouvernements de l' Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

GÉNÉRALITÉS


La Côte d'Ivoire, peuplée de 18 millions d'habitants et membre de l’Union africaine, est un pays d’Afrique de l'Ouest ayant des frontières communes avec le Libéria, la Guinée, le Mali, le Burkina Faso et le Ghana. Sa capitale est Yamoussoukro, au centre du pays, et ses principales villes sont Abidjan et San-Pédro, sur le Golfe de Guinée, ainsi que Bouaké au centre, sans oublier Korhogo au nord du pays. Elle est le second pays d'Afrique sub-saharienne pour son PNB par habitant. La population est très jeune : 48,2 % a moins de 14 ans et son taux d'accroissement naturel est l'un des plus élevés au monde. Le taux de fécondité, 5.7 enfants par femme, est le plus élevé de tous les pays africains.
La langue officielle y est le français et la devise officielle le franc CFA. Le climat est un climat tropical humide au sud et soudanais au nord



viernes, 4 de septiembre de 2009

LES SYMBLES DE LA RÉPUBLIQUE


Les Armoiries de la République de Côte d'Ivoire sont composées de l'Eléphant, de deux Palmiers et d'un Soleil levant. Rappelons-nous, en effet, que l'éléphant, le plus gros et le plus fort des animaux de notre faune dont l'ivoire a inspiré le nom de notre pays, est considéré comme notre animal emblématique. Les Armoiries figurent sur tous les documents officiels de la République.






L'emblème de la Côte d'Ivoire est le drapeau tricolore, orange, blanc, vert, en bandes verticales de même largeur. La bande orange doit être placée du côté de la hampe ou du support du drapeau ivoirien pour éviter sa confusion avec celui de l'Irlande.

L'emblème national doit être le symbole vivant de la patrie :

Orange
rappelle la couleur de la terre de nos savanes du Centre. Riche et généreuse, elle est le sens de notre lutte.

Blanc
symbolise l'espérance dans l'union et dans la paix.

Vert
rappelle le vert de la forêt, de la nature et de la fécondité, la certitude d'un avenir meilleur




La devise nationale composée des trois mots " Union - Discipline - Travail ", résume notre idéal commun et notre volonté d'ouvrer ensemble à la construction de la Côte d'Ivoire. Elle invite à la réflexion.

Union
: la force des peuples, creuset de leur réussite.

Discipline: respect des lois et des ordres établis par la République afin de garantir le succès de nos entreprises communes.

Travail
: qui libère de la dépendance des autres et apporte le réconfort moral et matériel.

C'est pourquoi, la devise doit figurer au fronton de nos édifices et sur tous les actes officiels. Ayons constamment notre devise, à l'esprit, et nous contribuerons davantage à l'édification de notre pays.



LES INSTITUTIONS ET VIE POLITIQUE

Dès son accession à l’indépendance, la Côte d’Ivoire, État unitaire, opte pour un régime présidentiel.
Le régime présidentiel est caractérisé par la séparation des pouvoirs au sein de l’État : le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire.

Le pouvoir exécutif :

L’organe chargé de l’exercice du pouvoir exécutif est caractérisé par un bicéphalisme apparent : il a à sa tête le président de la République, chef de l’État, et un premier ministre, chef du gouvernement.


Le président de la République est élu au suffrage universel direct, au scrutin majoritaire à deux tours pour un mandat de 5 ans et est rééligible une fois.











Le premier ministre est nommé par le président de la République devant lequel il est responsable, et qui met fin à ses fonctions. Il supplée le président de la République lorsque celui-ci est absent du territoire.

Le pouvoir législatif:


L’organe parlementaire investi du pouvoir législatif est monocaméral ; c’est l’Assemblée nationale

L'Assemblée nationale compte aujourd’hui 225 membres et comprend un bureau, des commissions techniques et des groupes parlementaires. Les députés qui la composent sont élus au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans.
L’Assemblée nationale vote la loi et consent l’impôt. Elle a également, de par la Constitution, un pouvoir de contrôle sur les actions de l’exécutif

Le pouvoir judiciare:


Avant l’indépendance de la Côte d’Ivoire, deux ordres de juridictions cohabitent : des juridictions françaises appliquant le droit français et une organisation judiciaire de droit coutumier ou local. Cette dualité est la résultante de la dualité de législation, qui elle-même repose sur une distinction des statuts régissant les différentes couches de la population.